Maud Et Georges : Une Première Nuit Magique…Épisode 2/3

En rentrant du parc bras dessus, bras-dessous, Georges prit par ce jeu de séduction et brûlant de désir, s'arrêta devant le perron de l'immeuble où il résidait. Il enlaça Maud et l'embrassa avec fougue et passion, leurs lèvres étaient soudées, leurs langues tournoyaient dans leurs bouches, leurs corps ne faisaient qu’un, tellement ils se plaquaient l’un contre l’autre. Sans dire un mot, il lui caressa les cheveux, lui mordillait le lobe de l'oreille, elle tressaillit sous ses caresses de plus en plus pressantes. Georges n’osait toujours pas lui proposer de l’inviter à monter, pourtant il en mourait d’envie :
— Que fais-tu Maud, veux-tu vraiment rentrer chez toi ?
— Bien sûr que non Gros bêta ! Répondit-elle en riant et en lui tirant la peau de sa joue comme l’on fait à un . Propose-moi de venir boire un dernier verre.

Tout heureux, il la tira par la main pour monter l’escalier et arrivés devant la porte de son appartement, il s'empressa d’y pénétrer puis referma la porte derrière eux avant de l'entraîner vers le salon en lui demandant :
— Je peux t'offrir une coupe de champagne ma chérie.
— Soyons fous, va pour une petite coupe.

Pendant qu’il faisait le service, il lui proposa de faire la visite de son appartement. Elle commença par le salon et passa dans la salle à manger qui faisait également office de bureau. Il n’y avait pas un stylo, pas une lettre ou une feuille de papier qui trainait, aucune trace de doigt sur l’écran de son IMac, tout était rangé à leur place, aucune poussière ne recouvrait les meubles de bonne confection datant des années 70. Dans les deux chambres décorées avec goût, les lits étaient parfaitement fait et recouvert de deux jolis couvre-lits recevant quelques coussins, tout était impeccable. La cuisine moderne toute équipée était pratique, l'agencement était optimisé et la salle de bain venait d’être refaite entièrement.

Elle, qui ne faisait son ménage à fond qu’une fois par semaine, trouvait que cet homme était une vraie fée du logis mais probablement maniaque.

Pensait-elle. Elle fut très impressionnée, elle se demandait à présent si elle avait bien fait de venir chez lui. Maud si décidée à se laisser séduire en avait perdu son assurance. Elle s’était installée sur le sofa et lui se mit à genoux devant elle pour lui faire face. Ils levèrent leur flute de champagne et trinquèrent à leur rencontre.

Elle était un peu déstabilisée, elle s’interrogeait désormais sur son nouvel ami : « N’était-il pas trop vieux pour moi ? Arriverons-nous à nous entendre ? » Toutes ces questions, la perturbaient. Georges s’en rendit compte, il essaya de la rassurer :
— Tu sais ma chérie, j’aime que tout soit en ordre mais je te rassure, ma femme de ménage viens trois fois par semaine. Je fais en sorte qu’elle ne vienne pas quatre ou cinq fois.
— C’est une de tes maitresses ? Demanda-t-elle en souriant, reprenant un peu ses esprits.

Il lui tendit les lèvres, elle pencha sa tête et lui fit un bisou sur la bouche avant de finir son verre. Il lui posa une main sur la cuisse dénudée et la caressait du bout des doigts et de l’autre, il lui cajolait la joue. Maud se retrouva une nouvelle fois très émoustillée, ses mains étaient si douces, ces caresses si précises qu’elle ressentit son intimité s’humidifier : « Que m’arrive-t-il ? Ce type va me rendre folle. » Se demanda-t-elle. Elle avait envie de se lever pour s’enfuir avant qu’elle ne fasse une erreur. Sans enlever sa main qui remontait sur sa peau nue vers son entrejambe, elle écarta machinalement un peu les jambes lorsque la deuxième main de Georges passa sous sa robe pour se poser sur son autre cuisse.

Maud était scotchée sur le sofa ne sachant que dire, elle ne savait plus quoi faire, soit elle partait maintenant, soit elle s’offrait à lui sans retenue. Il remonta ses mains levant carrément sa robe, afin de caresser ses hanches ce qui la mit dans une situation, laissant apparaitre son string et le bas de son ventre. Elle était de plus en plus gênée, mais se laissait caresser sans rien dire, sa respiration s’accélérait, Georges retira ses mains, se redressa et prit les siennes en les tirant afin qu’elle se mette debout :
— Que tu es belle ! Lui dit-il laisse-moi t’admirer.

— Georges…ça me gêne…je suis toute bouleversée.

En fait Maud ressentait des sentiments pour Georges, qu’elle n’avait jamais connu auparavant avec un autre homme. Elle ne désirait pas le décevoir en s’offrant à lui aussi facilement même si elle en avait très envie car elle prit conscience qu’elle s’était conduite avec lui comme une fille facile, en le provoquant toute la soirée. Elle devait se rattr :
— J’ai passé une super soirée Georges mais je préfère rentrer. J’espère que tu ne m’en voudras pas et que l’on pourra se revoir.

Georges était déçu, il avait vraiment imaginé passer la nuit avec cette femme qui l’avait mis dans tous ses états. Maud était bien mystérieuse comme il l’avait pensé quelques heures plus tôt. Néanmoins il ne perdait pas espoir car ses propos le réconfortaient, il devait être patient. La sachant un peu ivre, il en profita pour lui proposer :
— Mais tu as trop bu Maud pour prendre ta voiture, veux-tu dormir ici, dans la chambre de mon fils. Il est déjà minuit, tu repartiras demain si tu le désires, c’est férié.

Après l’avoir convaincue en lui prouvant qu’elle avait tout ce qu’il fallait pour passer la nuit dans la chambre voisine à la sienne, Maud, qui avait pensé prendre un taxi, se décida à passer à la salle de bain. Elle se dévêtit, passa un peignoir, pris une brosse à dent neuve qu’il avait préparé et se brossa les dents avant d’aller se coucher. Vu son état d’ébriété, elle ne tarda pas à s’endormir, pendant que Georges débarrassa la table et se prépara à se coucher à son tour.

Il regarda l’heure au réveil, 1h15, il ne parvenait toujours pas à s’endormir, non seulement il faisait chaud, mais Maud l’obsédait. Il n’arrivait pas à se calmer, il se tournait et se retournait dans son lit. Il se leva et alla dans la cuisine boire un peu d’eau fraiche et en passant devant la porte entrouverte de la chambre de son fils, il la regarda dormir : « Comme tu es belle » se disait-il.
L’envie de l’embrasser fut plus forte, il poussa la porte et à pas lents, il alla vers elle dans la chambre plongée dans le noir. Il s’avança vers le lit, s’assit au bord du matelas et regarda un instant la jeune femme dormir avant de lui déposer une bise sur la joue.

Sa raison lui disait de quitter la pièce, mais ses pulsions étaient trop fortes, une petite voix lui disait le contraire. Georges, en tirant doucement le drap sur elle, fut fasciné par la magnifique poitrine de Maud qu’il admira un instant. Ses petits seins en forme de poire étaient à portée de sa main, il tremblait d’excitation, il prit le risque de caresser délicatement d'une main, ces beaux fruits exposés à sa merci. Il s’aperçut que la respiration de la jeune fille s’accélérait, ses jambes remuaient sous le drap. Georges baissa la tête et posa cette fois ses lèvres sur un sein puis aspira doucement son téton qui durcissait entre ses lèvres, tout en caressant toujours la peau de pêche si douce et si souple de son autre sein.

Il donna un petit coup de langue sur un mamelon qui se dressait vers lui dans la pénombre et sourit en la regardant : « Faisait-elle semblant de dormir ? Était-elle excitée ? Pourtant elle ne donnait pas l’impression d’être réveillée. Malgré la peur de la réveiller, il entreprit de descendre le drap jusqu’à ses genoux et vit qu’elle dormait nue. La tentation était trop forte, et au point où il en était, il était trop tard pour reculer. Il désirait la réveiller en lui procurant du plaisir. D’une main leste, en lui écartant lentement les cuisses, elle tourna légèrement sa tête sur l’oreiller et dans un léger soupir, elle remonta ses jambes en ouvrant ses cuisses offrant la vue à son intimité comme une fleur de lotus s’ouvre au soleil.

Lorsque la main de Georges se posa sur la surface de son sexe, elle gémit doucement en poussant un soupir, il ressentit sur deux de ses doigts toute l’humidité s’accumulant entre les grandes lèvres.
Il se leva pour s’installer à genoux sur la descente de lit à ses côtés. Il posa sa bouche sur son ventre, sur ses cuisses en la couvrant de baisers jusqu’au pli de l’aine. Il entendait son cœur battre la chamade. Pendant que ses doigts jouaient dans la fine toison de son pubis, il promena sa langue qui glissait sur sa fente pour finir en venant titiller son petit bouton de chair sorti de sa cachette qui se durcissait à son tour.

La respiration de Maud s’accélérait, elle gémissait doucement, était-elle en plein rêve érotique ou était-elle éveillée, il n’en savait rien mais le sourire de la jeune endormie donnait à penser qu’elle appréciait ces agréables caresses et qu’elle nageait en plein bonheur. Il appuya un peu son doigt sur le sexe rose de la jeune femme dont les lèvres s’écartèrent peu à peu. Il chercha la fente humide qui s’ouvrait au-dessous, et commença à faire rentrer sa première phalange, délicatement. Puis son doigt s’introduit plus profondément, à l’intérieur chaud et mouillé. Il la regardait sourire, elle était la plus jolie femme qu’il ait vu depuis bien longtemps.

Georges avait des difficultés à se contenir, il mourait d’envie de se coucher auprès d’elle et de la posséder immédiatement. Mais il poursuivit son action, aventurant adroitement un second doigt dans la cavité intime trempée de désir. Les joues de Maud rosirent, elle gémissait et se mit à murmurer des mots sans suite, qui étaient sans doute des encouragements, elle se mit à remuer son bassin au rythme de ses doigts qui lui allaient et venaient dans ses chairs. Elle tressautait, se remuait à la rencontre des deux doigts la fouillant, elle gémissant de plaisir.

Cette fois, Georges était certain qu’Eugénie n’était pas endormie, attentif à toutes ses réactions, il multipliait les caresses et sa langue léchait en même temps toutes les parties hétérogènes, les points sensibles du corps féminin, des pointes de ses seins jusqu’à l’aine, en passant par le ventre, le nombril et l’intérieur des cuisses pour finalement s’attarder sur son clitoris qu’il aspirait. Incontestablement, le désir montait dans les entrailles de la jeune femme qui se tordait dans tous les sens, elle ne parlait pas mais soupirait de plus en plus, jusqu’à crier son bonheur en jouissant sous les doigts et la langue magique de Georges son amant.

Son corps tout entier s’arc-bouta et tremblota quelques instants avant de se relâcher, elle reprenait peu à peu sa respiration en gardant la bouche entrouverte. Il en profita pour lui déposer un tendre baiser sur ses lèvres en la laissant faire semblant de dormir. Toute cette attente avait donné une énorme érection à Georges qui avait eu des difficultés à se contenir, il était à limite de l’explosion et ne pouvait plus patienter. Maud toujours les yeux fermés, s’était couchée sur le côté lui laissant la place pour venir derrière elle. C’était une belle invitation silencieuse.

Il se coucha sur son côté droit pressant amoureusement Eugénie contre lui, puis l’enlaça une main prenant son sein. Elle se retrouvait contre lui, le dos contre son torse musclé, son derrière aux globes parfaits plaquées contre son pubis. Il la maintenait dans une position parfaite, il s’y prenait avec toute la tendresse qu’il savait apporter, il commença à la stimuler afin qu’elle émerge de ce sommeil imaginaire. Elle ressentait l’excitation de son amant contre ses fesses, elle avait envie de se retourner pour l’embrasser langoureusement en mêlant leurs langues un long moment mais décida de continuer à faire semblant, elle avait adoré ce qu’elle venait de vivre pour la première fois et désirait que cela se poursuive.

Georges glissa son pénis durci délicatement entre ses cuisses caressant ainsi la fente devenue très humide sans l’introduire. Son gland se frottait contre son clitoris près à éclore. L’excitation était à son comble pour les deux partenaires, Maud avait hâte qu’il la possède et lui ne pensait plus qu’à la pénétrer :
— Prends-moi maintenant mon amour ! Dit-elle à voix basse montrant toutefois son impatience.

Elle passa sa main par-dessous et guida le bout de son sexe entre ses lèvres intimes. Comme une petite bouche qui s’entrouvre, le passage céda sous sa délicate pression, ce qui arracha un soupir plus soutenu à son amante qui ondulait du bassin. La main de Georges quitta son sein pour venir titiller son petit bouton dressé, tout en allant et venant de toute la longueur de sa verge tendue. Il s’enfonçait en elle la maintenant fermement. Maud restait ainsi contre lui, elle refermait ses cuisses pour emprisonner le sexe de son amant tout en resserrant les muscles de son intimité.

Georges appréciait cette position confortable permettant des va et viens longs et profonds, il aimait tellement cette sensation qu’il accéléra le mouvement pour le plus grand plaisir de Maud qui soupirait de plus en plus fort, elle ressentait une nouvelle fois la montée d’un désir très fort. Ils étaient tous les deux à l’unisson. Elle gémit en lui disant dans un souffle : « Oh Oui mon chéri, continu c’est trop bon ! » Transporté par ses mots, il la pressa contre lui encore plus fort. Aussitôt après, elle s’arc-bouta contre lui en enfonçant ses ongles dans sa cuisse et avec un cri perçant : « Oui ! » elle laissa échapper sa jouissance qui inonda le bas-ventre de Georges qui, en râlant fortement, libéra un flot de semence dans son préservatif, en enfouissant son visage dans la chevelure de sa maitresse. La bouche collée à son oreille, il souffla : « C’était bien ma puce ? »

Maud était plongée dans la béatitude de l’extase, elle était dans un état de joie et d'admiration extrême contre son amant qui venait de lui procurer son premier véritable orgasme. Elle se retourna et lui dit avant de l’embrasser longuement : « Je ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer mon bonheur mon chéri. » Enlacer nus l’un contre l’autre, leur baiser s’éternisait, ils n’avaient pas assez de deux mains pour se caresser toutes les parties du corps qu’ils voulaient flatter. Elle était tellement bien avec lui qu’elle désirait renouveler l’expérience.

Néanmoins, connaissant son âge et vu l’heure tardive, elle ne savait pas s’il était encore capable d’avoir un autre rapport sexuel :
— Tu n’es pas trop fatigué mon chéri ?
— Après ce que tu viens de me faire vivre, je peux mourir en te refaisant l’amour. Mais mon dau est en berne tu vois.
— Si tu n’as pas sommeil, allonge-toi et laisse-moi faire, je tiens à te donner à mon tour, ce que tu mérites. Tu es un ange.
— D’accord mais avant dis-moi la vérité. Dormais-tu quand je suis entré dans la chambre ?
— Non mon cœur ! Je voulais venir te rejoindre mais j’ai eu peur que tu me prennes pour une salope. Quand je t’ai entendu te lever, si tu n’étais pas venu, j’avais décidé de t’appeler pour que tu me donnes un baiser.

Georges fut une nouvelle fois étonné par la franchise et le naturel de Maud, il la trouvait sublime, intelligente et très affectueuse, il se demandait s’il n’était pas tombé amoureux, ses sentiments pour elle étaient si forts qu’il n’aurait pu imaginer rencontrer quelqu’un qui lui fasse oublier sa défunte épouse. Quant à Maud, elle était sous le charme de son nouvel amant, elle savait déjà qu’elle n’était pas près d’en retrouver un comme lui, elle aussi avait beaucoup d’affection pour Georges. Elle fit le maximum en étant câline, embrassant et caressant toutes les parties du corps de son amant qui restait allongé sur le dos.

Malgré ses soixante-cinq ans, le sexagénaire avait retrouvé de la vigueur sous les mains expertes et la bouche de son amante qui s’était efe de ne penser qu’à son bonheur. Ils s’étaient embrassés longuement et tendrement avant de refaire l’amour traditionnellement où Maud fut à nouveau comblée en reprenant un orgasme en criant, au moment où Georges laissait échapper toute sa jouissance dans le latex de son préservatif. Dans les bras l’un de l’autre, la tête de la jeune femme reposant sur le torse de son chéri, ils s’étaient enfin endormis épuisés tous les deux et heureux de leur nuit d’amour.

Je vous raconterai la suite dans un autre récit.
Chères lectrices et chers lecteurs, j’aimerais votre sentiment. Je compte sur vous pour laisser vos commentaires. Je vous en remercie par avance.

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